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Photo du rédacteurCaroline Faucounau

Le besoin de reconnaissance




Une cliente m'a un jour confiée qu'elle était démotivée car ses collègues ne lui disaient rien sur la qualité de son travail. Alors, je vous invite à regarder ensemble ce qu'est la reconnaissance.


De mon point de vue, il existe trois formes de reconnaissance possibles :

  • La reconnaissance de la personne ( je suis quelqu'un de bien, j'ai de la valeur)

  • La reconnaissance de son travail ( je suis compétente, mon travail est bon)

  • La reconnaissance de ses idées (mes opinions comptent).


Il existe trois formes de reconnaissance et chaque personne a ses préférences sur celle(s) qu'il ou elle apprécie le plus

La recherche de reconnaissance, sur une des formes voire les trois, est normale et humaine. C'est un besoin que beaucoup possèdent. Derrière il y a les envies d'être vus, entendus, compris, considérés, valorisés, etc. Par contre, il est malsain de placer ce besoin comme étant un besoin primaire (c’est-à-dire au même rang et importance que de manger, boire, etc)... Pourquoi ? Voyons cela ensemble :


À mon sens, il est important que faire la différence entre l'idée que la reconnaissance «contribue» au bien-être et au bonheur et l'idée que la reconnaissance « constitue » le bien-être et le bonheur.

Je vous invite à réaliser que la reconnaissance «contribue» au bien-être et au bonheur et non pas qu'elle « constitue » le bien-être et le bonheur.

La seconde approche est malsaine et issue de manques, de peurs en nous ou de ces sentiments de ne pas être vus, entendus, compris, ... qui eux-même trouvent leurs racines dans des blessures de l'âme.

Si l'on met la reconnaissance comme un besoin vital et que l'on attend une reconnaissance de l'autre, lorsqu'elle n'arrive pas, on est malheureux-euse. Et si elle arrive sous une autre forme qu'escomptée, on est tout autant malheureux-euse. Dès lors, notre bonheur est mis dans les mains de l'autre, qui, selon ses jugements et ses humeurs du moment, fera au final notre météo interne. En d'autres termes les autres, donneurs ou non de reconnaissance, font la pluie et le beau temps au niveau de comment on se sent intérieurement. On se sera content si l'on a des compliments ou de la reconnaissance (c'est le beau temps, le soleil). Sinon, on se sentira triste, fâché, frustré si l'on en a pas, si on nous dit rien ou pire si on nous critique comme t'es pas sympa, t'es vraiment pas doué, t'as rien compris ou autre et c'est le déluge. La pluie et le beau temps de notre émotionnel interne devient une conséquence directe des actions, pensées et paroles de l'autre, lorsqu'on permet de mettre sa météo interne au main d'autrui. Mais est-ce bien judicieux de laisser autant de pouvoir sur notre bonheur personnel dans les mains d’autrui ??

Le fait de ne pas avoir de reconnaissance, ou d'en avoir que peu, n'implique pas que ce que l'on a fait est nul ni qu'on ne vaut rien. Le fait de ne pas être complimenté n'est pas équivalent à ne pas avoir de valeur.... ! Je vous invite à relire ses deux phrases.... Il n'y a pas de lien ...

Le fait de ne pas être complimenté n'est pas équivalent à ne pas avoir de valeur ni à dire que votre travail ou vos opinions sont nuls. Il n'y a ancun lien.

En plus, nous sommes la somme de tous nos comportements, nos qualités, nos valeurs, notre intelligence émotionnelle, notre beauté d'âme , etc... et non un comportement, un travail, une façon de s'exprimer .... Nous avons toujours de la valeur. À nouveau, je vous invite à relire cette dernière phrase.

Lorsque l'on place un besoin de reconnaissance comme étant "essentiel" et qu'on lui donne la place de "besoin vital", c'est souvent que l'on souffre d'estime de soi ( sans tes compliments, je ne vaux rien), de confiance en soi (mon travail n'est pas à la hauteur) , de perfectionniste ( si on ne me félicite pas sur le travail, c'est qu'il n'est pas assez bon) ou du syndrome de l'imposteur ( mes collègues ne me font pas fait de retour sur mon travail)parce qu'ils se demandent pourquoi j'ai été engagé).


Il est alors bon de reprendre son propre bonheur en main et de faire sa propre météo interne. Pour ne pas se mettre soi-même prisonnier des attentes que j'ai sur les autres, je peux :

  • Travailler sur mon estime de moi, sur ma confiance en moi, sur mes blessures de l'âme telle que l'abandon, le rejet, l'humiliation par exemple.

  • Me donner à moi-même la reconnaissance que je mérite et me dir e par exemple: yesssss, je suis fière de moi ; je suis satisfaite de moi ; je m'apprécie telle que je suis ; j'ai de valeur ; je vaux plus que ce que je fais ou que je dis; je suis une belle personne, etc...

  • Faire une demande claire aux autres en lien avec mon besoin : Qu'est ce que tu as pensé de mon travail ? Quelles qualités apprécies-tu chez moi ? Tu me vois comment ? Etc. Tout en sachant qu'ils ne sont pas forcés de répondre, ni même d'aller dans le sens que vous attendez.


Le besoin de reconnaissance est humain et peut vous apporter un sourire lorsqu'il est rempli. Mais il ne devrait pas être la fissure qui écroule toutes vos fondations s'il ne l'est pas.

Vous n’êtes pas fissuré en réalité ! Vous êtes toujours vous. Quoi que les autres disent ou ne disent pas, vous êtes vous et vous restez vous.

Alors, rayonnez et complimentez-vous, reconnaissez-vous pour qui vous êtes : Un être unique et inestimable. Personne d'autre n'est vous.


Beau rayonnement

Caroline


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