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Photo du rédacteurCaroline Faucounau

Passer de subir sa vie à créer sa vie

Dernière mise à jour : 28 déc. 2024



Comment passer de celui qui subit sa vie à celui qui crée sa vie ?


Nous n'avons pas été éduqué comme étant reconnus en tant qu'êtres puissants ni plein de ressources, qui peuvent créer une vie remplie de sens et de joie. Au contraire, nous avons été moulé par une société qui nous a poussé à croire que nous étions


1/ Plutôt impuissant

2/ Plutôt en proie à subir des drames ou avec cette conscience que notre source de joie peut nous être facilement retirée (cela vient des croyances limitantes prenant racine suite aux guerres du passé). Nous avons façonné ce que Thomas d’Ansembourg appelle le monde de la victimisation et de « la culture du malheur ».


Ces deux causes racines vous empêche d'être vous et de créer votre vie et votre bonheur. Je développe ces points dans cet article.


La culture du malheur est devenue celle de notre société. Elle est venue avec des croyances telles que "c'est trop beau pour être vrai". La résultante est que donc quand quelque chose de bien m'arrive, je n'y crois pas et je sabote le beau qui m'arrive par après. Il vaut mieux en effet que ce soit nous qui l'enlevons plutôt que la vie car celà nous donne un sentiment de contrôle sur cette vie malgré tout. Alors on s'auto-sabote avant que la vie nous retire les choses. Sauf que de mon point de vue, comme Tony Robbins le mentionne la vie n'est pas là contre nous mais là pour nous... IL n'est jamais dit qu'elle va enlever la source de joie, ni que vous n'avez pas les moyens de la trouver vous-même ailleurs. Le fond du souci c'est que le collectif et donc l'individu pense aussi (inconsciemment ou consciemment) qu'on est pas là pour "rigoler". Ce qui nous pousse à garder du drame dans notre vie, pour que ce soit vrai. Dès lors, on a le goût, inconscient, de mettre le drame dans sa vie. Ce qui résulte à des comportements qui nous pousse à avoir trop facilement tendance à rejeter ce qui nous arrive sur la faute d’autrui ou de notre environnement. Car là où on est victime, il y a du drame. Si on est pas là pour rigoler, on ne peut pas goûter à la joie non plus et notre vie devient ainsi morne. Or, dans une vie morne, sans saveur, sans joie, le drame devient plus vivant que la vie réelle et dès lors, avec le drame nous nous sentons plus vivant ... car cela rend les choses plus intenses. Ce sont des auto-sabotages inconscients, mais puissants, qui finissent par nous mettre dans des vies sans sens ou remplies de drames.

Ainsi, pour maintenir le drame, on pense en terme de victime : « Il m’a énervé ». « Il pleut tout le temps, j’en ai marre ». « Réalises-tu à quel point, je me sacrifie pour toi ?» « Rhoo, regarde ce que tu m’as fait faire », etc. Critiquer, accuser, reprocher est devenu monnaie courante dans les mœurs sociétales. On est fâché sur son voisin, sur son compagnon, sur son patron, sur l'univers et sur la vie dans son ensemble.

Pourtant, nous sommes seuls maîtres de notre chemin et nous seuls façonnons notre Bonheur. Le malheur qui nous arrive ne provient pas des autres, mais de la perception que nous avons de notre situation. Nous avons en effet toujours le choix de prendre l’événement comme étant positif ou négatif ; comme étant une expérience de vie ou comme étant un coup dans le dos ; comme étant source d’apprentissage ou bien une source de naufrage. Je ne dis pas que c’est facile, mais nous avons toujours le choix de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.

 

Nous sommes malheureux non pas à cause de ce qui arrive, mais à cause de la perception de ce qui nous arrive.

Nous avons le choix , non pas de ne pas subir ce qui nous arrive, mais de choisir notre perception sur les choses. Changer notre perception peut nous (r)amener de la joie et du Bonheur. En effet, nous seuls sommes responsables de nos actions, de nos pensées et de nos émotions.


Le choix, mais dans quel sens?

Lorsque quelque chose nous arrive, nous avons le choix d’aller dans la colère, la peur, le dégoût, la frustration, … ou d’aller vers une vision plus positive ou belle de la situation.

Personne en réalité ne nous met en colère : nous nous mettons en colère. La colère est une émotion qui nous traverse et qui reste en nous un bref instant. Elle n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est, tout simplement.

Une émotion nous fait passer un message : nous nous sentons « bien » ou nous ne nous sentons « pas bien ». Cela dépend de la nature de l’émotion. Mais la réaction émotionnelle est l’action que nous prenons face à cette colère. Cette dernière est un choix. Notre choix. Quand quelqu’un vous renverse un verre d’eau à la figure sans faire exprès, vous pouvez hurler sur la personne (« espèce de … »), tout comme en rigoler (« voilà, j’ai pris ma douche ») . Je le sais, je l'ai vécu. Un serveur m'a renversé de l'eau pétillante dessus et j'ai rigolé. Notre réaction est le pur produit de notre choix. Personne ne nous met en colère. Nous choisissons de suivre la réaction émotionnelle ou non.

 

Une émotion n’est que la transmission d’un message. Une réaction émotionnelle est le choix de l’action que nous prenons face à la situation créant cette émotion.

 

Les réactions émotionnelles sont souvent très impulsives, mais elles peuvent être maîtrisées en s’arrêtant avant de réagir et en conscientisant « est-ce bien cette réaction que je veux prendre ? »

 

L’émotion arrive comme un signal en nous. Mais la réaction qui suit dépend du choix que nous prenons sur l’instant même sur comment nous allons réagir. Ce choix peut être conscientisé et géré.

 

Même dans un événement traumatisant, on peut trouver du bon : un apprentissage, un changement de vie, un ajustement, une nouvelle perspective, un nouveau but pour aider les autres à ne pas vivre ce traumatisme justement, une envie plus grande de savourer votre vie ou d'y mettre plus de sens dedans, etc. Se faire virer peut être un coup de pouce pour se lancer dans autre chose. Se faire quitter peut ouvrir la voie à une relation plus saine. Se faire manipuler peut ouvrir la voie à poser ses limites. Etc.

 

« Vous pouvez souvent changer votre situation en changeant votre attitude ». Éleanor Roosevelt.

 

Puisque nous sommes seuls maîtres de notre destin et donc de nos choix, de nos réactions émotionnelles et actions, nous pouvons choisir.

 

Ce qui est intéressant ici, c’est cette notion de choix ! Le choix implique que nous ne sommes pas coincés dans une case. Pour ceux qui me connaissent, j’ai l’habitude de dire que nous ne sommes ni « noirs » ni « blancs », mais une vraie « nuance de palettes de couleurs ». Nous ne sommes ni à mettre, ni à laisser, dans des boîtes. Si l’on se définit comme introverti ou qu’on se laisse définir par son entourage comme étant timide... on risque de l’être toute sa vie. Pourquoi ? Car c’est l’étiquette qu’on s’est mise sur notre boîte. Or à tout moment, un introverti peut devenir extraverti. Je l’ai personnellement expérimenté. En effet, j’ai décidé un jour de dépasser ma timidité : Je suis passée du stade où je perdais ma voix (et ma salive) quand je devais parler à un ou une inconnu(e), au stade de pouvoir donner des conférences et des ateliers avec joie. Je suis même passée à la radio et à la TV. Alors, je ne dis pas que je suis la meilleure boute-en-train du monde, ni que l’on me remarque à tout bout de champ dans les pièces… Mais, je ne me suis pas laissée être définie par l’étiquette que les autres (et moi-même) m’ont mise dans mon enfance. Je suis devenue moi. Tout le monde peut sortir, comme moi, de ses cases et de ses étiquettes parce que nous seuls définissons nos choix et « qui » nous voulons être.

« L’attitude est le pinceau de l’esprit. Elle colore toutes les situations ». Alexander Lockhart

 

Quand on est enfant, on entend souvent : tu es ceci , tu es cela. Alors, on le devient… Notre identité est pourtant malléable. Vous pouvez devenir qui vous voulez. Oui, qui vous voulez. Comment ? En faisant quotidiennement les actes qui vous aideraient à devenir ce que vous voulez être. Faites des actes en accord avec la personnalité que vous voulez être (ou êtes déjà au plus profond de vous), ils deviendront « réflexes ». Et c'est là, dans le trouver et le devenir qui vous voulez être, qu'un exercice de Thomas d'Ansembourg me parait très intéressant à faire, pour sortir du stade de victime à maître. Vous avez le droit d'être qui vous voulez et même une personne pleine de joie et de vie.

Je vais vous mettre une de ses vidéos à ce sujet car je trouve cela très parlant. le me permet ici de citer Thomas d'Ansembourg "Tout ce qui fait joie, fait sens ; si nous sommes perdus, que nous nous demandons où aller, quel est le sens de notre vie, observons les joies petites ou grandes de la journée."

"Tout ce qui fait joie, fait sens ; si nous sommes perdus, que nous nous demandons où aller, quel est le sens de notre vie, observons les joies petites ou grandes de la journée." - Thomas d'Ansembourg

En observant cette joie et ce qu'elle dit de vous, elle va vous montrer vos valeurs. Dans sa vidéo ci-dessous, il donne l'exemple de s'il fait beau et que je suis en joie... c'est que j'aime la beauté, la douceur, la chaleur. Il rajoute que ce sont des valeurs que la personne peut alors rechercher au travers de ses journées. La joie indique ce qui fait sens. Libre après à nous après de l'instaurer dans la vie de façon active, sans attendre de devoir revivre l'expérience pour retrouver cette joie.

J'ai déjà fait personnellement cet exercice. J'ai réalisé que j'étais en joie d'avoir fait des biscuits avec mon homme et ma fille. On avait fait la pâte ensemble, on l'avait divisé en trois et puis chacun de nous était libre de faire des formes selon ses envies. J'ai observé la source de ma joie et j'ai réalisé que c'était la connexion, le jeu, la créativité et la découverte du monde de l'autre qui m'animait. Maintenant je peux porter ces valeurs dans mes journées, dans mon travail, dans mon quotidien sans attendre de refaire d'autres fournées de biscuits.


Prendre sa vie en main par un changement de perception, mais aussi en scrutant notre joie pour l'entretenir sont deux clefs essentielles pour passer de subir à créer sa vie.


Beau rayonnement et belle création de VOUS et de VOTRE vie



Caroline Faucounau, coach de rayonnement intérieur



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@copyright : Extrait de mon 2ème livre, il est interdit de le copier partiellement ou totalement. Vous pouvez partager l'article tel quel cependant via le lien. Merci

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